Les causes humaines et la réalité du changement climatique ne sont plus contestées au sein de la communauté scientifique. Depuis 1900, les températures moyennes ont augmenté à la suite d’une hausse de plus en plus marquée de la concentration de gaz à effet de serre. Ces derniers résultent pour la plupart d’émissions de CO₂ provoquées par la combustion d’énergies fossiles (comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel).
La combustion d’énergies fossiles pour la production de l’énergie ou pour les activités industrielles provoque des émissions de CO₂ dans l’atmosphère. L’utilisation des carburants fossiles a profondément affecté l’environnement naturel. Après être restées relativement stables pendant plusieurs siècles, les émissions de dioxyde de carbone (CO₂) dans l’air ont augmenté au cours du XXe siècle : cette hausse s’est traduite par des quantités mesurables de CO₂ plus élevées dans l’atmosphère terrestre et a conduit à des augmentations des températures moyennes, notamment dans l’hémisphère nord. Les conséquences probables du réchauffement climatique sont importantes : fonte de la calotte glaciaire, élévation du niveau de la mer qui pourrait faire disparaître sous l’eau certaines terres, changements climatiques qui pourraient anéantir certaines zones de culture à travers le monde. Le changement climatique est un phénomène mondial. Toutefois, de nombreuses conséquences environnementales sont locales, comme les problèmes respiratoires en milieu urbain et d’autres maladies résultant des hauts niveaux d’émissions polluantes de centrales électriques, de véhicules, et d’autres sources.
Changement climatique global, perte de biodiversité, épuisement des ressources locales, ces externalités négatives (ou effets externes négatifs) sont le résultat à la fois de l’expansion de l’économie (illustrée par la croissance de la production totale) et de la manière dont celle-ci est organisée (quels types de ressources, comme l’atmosphère terrestre ou les stocks de poisson, sont valorisés et préservés, par exemple). Collectivement, les pêcheurs gagneraient à ne pas pêcher autant de thon, et les consommateurs gagneraient à ne pas trop en manger. L’Humanité gagnerait à émettre moins de polluants, mais si vous, en tant qu’individu, choisissez de réduire votre consommation, vos émissions de carbone, ou le nombre de thons que vous attrapez, votre sacrifice n’aura qu’un impact infinitésimal au niveau mondial.
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